Cet article a pour objectif de vous donner une piste pour améliorer la motivation en entreprise. La génération Y ayant des aspirations différentes des générations précédentes, il est important de composer avec elle et de comprendre cette nouvelle Révolution Y.
[…]La démocratie participative peut être un élément de valeur pour l’implication des collaborateurs. Elle repose sur une meilleure collaboration entre salariés et la direction. Toutefois, il faut veiller à mettre des indicateurs qui permettront de mesurer différents outils managériaux mis en place en entreprise et adaptés pour cette collaboration. Dans cette mesure, il est alors possible pour le dirigeant de mesurer l’impact positif (ou pas) de ces outils comme leviers de développement personnel, de bien-être et donc de performance. Ce qui est important est l’individu qu’il faut intégrer dans une communauté. Il faut pouvoir regarder l’individu au centre du projet de démocratie participative, mais aussi la communauté au centre de ce projet. Il semble donc possible de mesurer la performance d’un individu, mais surtout celle de la communauté qui aura participé et que nous aurons fédérée autour d’un projet commun. La valeur de cette mesure de la performance aura alors d’autant plus d’importance et le projet sera d’autant plus porteur de motivation. Comme le souligne Jean-Pierre Guilbert [1]dans son ouvrage « Démocratie en entreprise : l’utopie peut-elle devenir réalité ? », la communication interne peut être plus qu’un vecteur d’un mode de management participatif, un objectif, qui doit être mesuré en permanence. Mesurer le taux de satisfaction des collaborateurs par des enquêtes de satisfaction, par des baromètres indiquant leur bien-être (ou pas) est en soi un type de management collaboratif et participatif. Cet indicateur permet à la fois de connaître les besoins, les manques de chaque individu sans omettre la collectivité, qui n’est autre que la somme des individus. Pour rester compétitif, il est important de capitaliser sur l’humain. La direction pourrait concentrer son attention sur le salarié en tant qu’individu et sur l’individu appartenant à une collectivité. Nous pouvons mettre en exergue différents outils dans le management collaboratif et participatif. L’objectif étant l’investissement du salarié, il faut donc lui fournir toutes les clés pour qu’il participe aux différents projets d’une entreprise. La méthode, selon Jean-Pierre Guilbert, serait la formation, à travers laquelle il peut monter en compétences. Elle doit être interne pour coller au plus proche de la réalité de l’entreprise, pour correspondre aux attentes de chacun, à savoir le salarié d’un côté et le dirigeant de l’autre. En effet, le salarié doit bénéficier d’une écoute active de son supérieur, mais doit aussi écouter activement son manager et ses collègues. Mais pour pouvoir instaurer ce type de management, l’organisation doit construire une forte culture d’entreprise, dans laquelle le maître-mot devrait être « transparence ». Celle-ci doit être réciproque et les liens entre le salarié et la direction devraient être étroits. L’implication du salarié en serait d’autant plus forte qu’il construit, lui aussi, cette culture d’entreprise. Les organisations les plus enclins à réussir une telle culture d’entreprise et donc ce type de management sont plutôt les entreprises non industrielles (paternalistes). Les entreprises du secteur tertiaire, plutôt des PME, adoptent une technologie de pointe, fluidifient la communication interne. En effet, c’est dans ces entreprises que l’application d’un tel management peut fonctionner parce que les collaborateurs sont polyvalents et n’hésitent pas à se former pour trouver le meilleur d’eux-mêmes et donc le meilleur pour l’entreprise dans laquelle ils travaillent. La démocratie participative devient l’aboutissement du management collaboratif.[1] Jean-Pierre Guilbert, « Démocratie en entreprise : l’utopie peut-elle devenir réalité ? », 2008